Titre : |
Un vocabulaire de parenté gitan Une terminologie marquée par le don : L'Homme, 205 |
Type de document : |
article |
Auteurs : |
Nathalie Manrique (1967-....), Auteur |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
p. 35-54 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Anthropologie/Ethnologie ; Don ; Espagne ; Gitan ; Mariage ; Parenté
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Résumé : |
La terminologie espagnole de type eskimo est le modèle de référence utilisé par la communauté gitane de Morote et de San Juan (Andalousie) pour désigner les membres de la parenté. Elle renvoie généralement aux mêmes positions généalogiques (consanguines et affines) que les vocables castillans. Cependant, les usages des termes castillans par ces Gitans peuvent parfois sembler incongrus aux non-Gitans (Payos). En outre, les comportements associés à ces mêmes termes diffèrent parfois de manière significative de ceux que les Payos adoptent. Par ailleurs, un même vocable (chachi et son corollaire féminin chacha) n’apparaît que dans les désignations de la consanguinité et de l’affinité des femmes gitanes. Il met en relief une certaine prépondérance des liens utérins, contrairement à l’idéologie gitane fortement androcentrée. En fait, il ne fait qu’affirmer la prégnance du don masculin (en particulier nourricier) et son pouvoir structurant de l’organisation sociale gitane et de ses représentations.
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Un vocabulaire de parenté gitan Une terminologie marquée par le don : L'Homme, 205 [article] / Nathalie Manrique (1967-....), Auteur . - 2013 . - p. 35-54. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Anthropologie/Ethnologie ; Don ; Espagne ; Gitan ; Mariage ; Parenté
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Résumé : |
La terminologie espagnole de type eskimo est le modèle de référence utilisé par la communauté gitane de Morote et de San Juan (Andalousie) pour désigner les membres de la parenté. Elle renvoie généralement aux mêmes positions généalogiques (consanguines et affines) que les vocables castillans. Cependant, les usages des termes castillans par ces Gitans peuvent parfois sembler incongrus aux non-Gitans (Payos). En outre, les comportements associés à ces mêmes termes diffèrent parfois de manière significative de ceux que les Payos adoptent. Par ailleurs, un même vocable (chachi et son corollaire féminin chacha) n’apparaît que dans les désignations de la consanguinité et de l’affinité des femmes gitanes. Il met en relief une certaine prépondérance des liens utérins, contrairement à l’idéologie gitane fortement androcentrée. En fait, il ne fait qu’affirmer la prégnance du don masculin (en particulier nourricier) et son pouvoir structurant de l’organisation sociale gitane et de ses représentations.
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